Pourquoi se former à L’Institut Saint Laurent ?

Découvrez tous les avantages à se former dans notre établissement d'enseignement pour adultes (aussi appelé de promotion sociale).

Un système modulaire

L’enseignement pour adultes (aussi appelé de promotion sociale) se caractérise par son enseignement modulaire.

Une section est composée de plusieurs modules appelés Unités d’Enseignement (UE) et comprend généralement une unité terminale appelée épreuve intégrée (EI).

Une section est représentée sous la forme d’un organigramme reprenant les différentes unités d’enseignement et leurs interconnexions.

A l’intérieur d’une section, les UE peuvent exister :

  • Soit de manière autonome. C’est le cas de l’UE1.
  • Soit dans une chronologie simple. C’est le cas des UE2 et UE5. Pour pouvoir accéder à l’unité UE5, il faut obligatoirement avoir réussi l’unité UE2. L’UE 2 est donc une UE prérequise à l’UE 5.
  • Soit dans une chronologie complexe. C’est le cas des unités UE3, UE4 et UE6. Pour pouvoir accéder à l’unité UE6, il faut avoir réussi les unités UE3 et UE4.

On peut s’inscrire indépendamment à une ou plusieurs UE. Chaque UE débouche sur une attestation de réussite. Le seuil de réussite des UE (déterminante ou non) est fixé à 50%.

Seule la possession de toutes les attestations de réussite des différentes unités constitutives de la section donne droit à présenter l’épreuve intégrée.

On appelle unités déterminantes (UE 5 et 6 hachurées dans l’organigramme), les unités dont les capacités terminales sont considérées comme fondamentales.

Pour obtenir le certificat sanctionnant les études (secondaires et supérieures) il faut obtenir un total général de 50%.

Un horaire adapté

L’Institut Saint-Laurent vous propose des formations à horaires réduits en journée, en soirée ou encore le samedi selon la formation choisie.

Témoignage d'Azim, ancien étudiant à l'ISL

Azim Reisi

 

Azim Reisi, Iranien arrivé en Belgique en 2003 à l’âge de 21 ans, diplômé de l’ISL : « Master- Ingénieur en électromécanique »

« Lorsque je suis arrivé en Belgique, je ne parlais pas un mot de français. J’avais obtenu mon diplôme d’études secondaire en Iran, avec l’option tourneur-fraiseur. »

Sans papier, Azim se présente au C.G.R.A. le Commissariat Général au Réfugiés et Apatrides afin de régulariser sa situation. Alors qu’il attend d’être fixé sur son sort, il entend parler de l’offre de formation technique de Saint-Laurent secondaire (ISLLg).

« Je me suis dit que c’était un bon moyen d’intégration et que ça me permettrait d’apprendre le français. »

Azim retrouve donc les bancs de l’école et intègre, en janvier 2003, la 5ème année secondaire à Saint-Laurent, ce qui, en terme de niveau, correspond plus ou moins à son diplôme iranien.

« Cela a vraiment été difficile, surtout à cause de la barrière de la langue, heureusement, j’avais de très bonnes bases techniques notamment en soudage, évidemment, mais aussi en dessin assisté par ordinateur, ce qui m’a fortement aidé »

Azim s’accroche et ne lâche rien jusqu’en 2006, son année charnière. L’année où il se verra enfin octroyé un titre de séjour provisoire, qui lui permettra de décrocher un stage en entreprise, obligatoire pour terminer son cursus scolaire et décrocher son diplôme de métallier-soudeur (7TQ).

Dans la foulée, il participe au concours « l’étincelle d’or (1) » où il décrochera la cinquième place et, par la suite, un CDI au sein de la société ARTI LIEGE, où il avait précédemment réalisé son stage de fin d’études et qui l’engage comme ouvrier-soudeur.

« J’étais conscient de la chance qui était la mienne : j’avais du travail, je gagnais ma vie, je pouvais subvenir aux besoins de ma famille qui comptait sur moi mais… mais j’avais envie de progresser. J’en voulais, je rêvais de plus haut, de plus loin … et puis un jour, on m’a dit que, à l’Institut Saint-Laurent de promotion sociale (ISL), on pouvait faire un bachelier en électromécanique en cours du soir. J’en ai discuté avec mon patron, parce que cela nécessitait d’aménager mes horaires de travail et, là encore, la chance a été au rendez-vous, il a été très soutenant et m’a dit : vas-y fonce ! Alors, j’ai foncé. »

Trois ans durant, Azim va cumuler son boulot de soudeur le jour et ses études en soirée, et en 2012 il est diplômé bachelier en électromécanique.

Mais Azim l’insatiable en veut plus, encore… et rêve de master. Malheureusement, il n’a pas le niveau en math pour ce cursus. Qu’à cela ne tienne, Azim va suivre à l’ISL une année spéciale math préparatoire à l’ingéniorat…

« Si je pouvais me permettre de donner un conseil aux jeunes, ce serait d’y croire, de ne jamais lâcher le morceau, et qu’à force de travail, c’est possible ! »

Azim Reisi a été proclamé « Master – Ingénieur en électromécanique » à l’ISL et est aujourd’hui Project Manager au sein de la société ARTILIEGE.

 

(1) Les épreuves sectorielles de l’IFPM sont des tests créés par le secteur de l’Industrie technologique pour permettre aux étudiants des années terminales (6e et 7e TQ) d’évaluer leurs compétences non plus sur des critères scolaires mais sur des critères établis par les entreprises du secteur.

Découvrir la formation d'Azim

La richesse de notre établissement

Pas moins d’une quarantaine d’unités d’enseignement au service de 14 secteurs de formation. Toutes les unités d’enseignement sont certifiées indépendamment. Les sections regroupant un ensemble d’unités d’enseignement sont finalisées par le passage d’une épreuve intégrée permettant d’obtenir un diplôme reconnu par la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Développer de nouvelles compétences

Un parcours professionnel nécessite bien souvent le développement de nouvelles compétences. L’Institut Saint-Laurent est un interlocuteur privilégié dans ce domaine. Armé d’une formation reconnue et adaptée, un candidat peut rencontrer les offres d’emploi à haute valeur ajoutée.